Malheureusement, dans le monde, les femmes sont plus touchées par la pauvreté que les hommes, et plus d'une femme sur deux ne possèdent pas de compte en banque. Les femmes sont donc plus touchées que les hommes par l'exclusion financière.
Parce qu'elles sont ignorées des banques traditionnelles, les femmes sont devenues la "cible" des ONG de microfinance. Comme IADES. Elles représentent 73% de leur clientèle, et se sont donc tournées vers le microcrédit. Parmi nos bénéficiaires, les domaines de vente du secteur informel sont très larges et variés. Souvent, ces femmes cumulent plusieurs activités, avec un réel esprit d'entreprenariat.
Les possibilités d'activités sont donc sans limites. Certaines vendent tout ce qui est dans leur possible. Cela peut aller de la vente de charbon, tissage de cheveux, vente d'épices et de condiments pour les sauces, perles, alimentation, vêtement, pagnes...
Pourquoi le microcrédit est un outil d’émancipation des femmes ?
Des chercheurs de la Banque Mondiale ont récemment publié une étude sur l’impact du micro-entrepreneuriat féminin, dans laquelle ils observent qu’une augmentation de 10% des crédits aux femmes permet une hausse moyenne de 8% de la scolarisation des enfants et une baisse de 5% de l’extrême pauvreté.
Par ailleurs, les femmes remboursent mieux : le taux de recouvrement s'élève à 98% pour les clientes des Institutions de microfinance.
La capacité des femmes à gérer une activité et à en tirer des revenus qui bénéficient à tous les membres de la sphère familiale est en effet un argument de poids dans l’inclusion des femmes dans les processus de décision au sein du foyer.
Les femmes micro-entrepreneures consacrent ainsi généralement une plus grande partie de leurs revenus à la consommation du foyer que les micro-entrepreneurs masculins.
Pourquoi IADES fait le choix de prêter davantage aux femmes ?
Car c'est un moyen pour construire une société où règne l' égalité de genre, où la femme a les moyens d'être indépendante.
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